Une envie de lumière, de plantes dans la chambre.
Il est décidé de percer la cloison et de fabriquer un petit meuble tout simple qui répondra de façon harmonieuse à cette nouvelle ouverture. Le principe est toujours le même : redonner une nouvelle vie à des objets, limiter la production et les dépenses, fabriquer un objet qui ait une âme, du vécu.
Ici on part de deux tabourets de bar récupérés il y a longtemps lors du chantier de rénovation d’une petite cafétéria de l’Université de Nanterre. Et on complète avec des planches trouvées sur place. On positionne les tabourets pour définir la longueur des plateaux.
On vérifie que la largeur de la planche est compatible avec l’espace libre entre les pattes des tabourets, on trace des repères en respectant l’intervalle entre les deux tabourets.
On positionne les butées et on les visse. On remarque au passage qu’il est toujours préférable de pré-percer un tasseau avant de le visser ; cela évite qu’il ne se fende. Ici l’erreur n’a pas d’importance puisque les efforts seront très faibles, il s’agit plutôt d’une cale qui évite au plateau de coulisser.
La première idée était de dévisser les assises des tabourets pour ne conserver que la partie métallique sur laquelle sera directement fixé le plateau haut. Mais en retournant les tabourets, des étiquettes apparaissent : ces tabourets sont signés Antoine Berc, spécialiste du mobilier de bar des années 60 aujourd’hui recherché pour son côté vintage. Il est alors décidé de ne pas les démonter mais de les garder en l’état. On trouve sur Internet d’autres tabourets du même fabricant tels que ceux à l’assise bleue ci-dessous.
Une planche sombre et très lourde provenant d’une niche dans l’épaisseur du mur de pignon est poncée, recoupée à la bonne longueur et posée sur les tabourets. Le tout est mis en place pour vérifier les proportions. C’est bon.
En revanche, le fait que les assises des tabourets dépassent est dérangeant. Après réflexion, il s’avère que la gêne provient du vernis trop brillant. Il est décidé de peindre la tranche en blanc mat pour davantage de discrétion. Cette action est réversible et permettra donc de retrouver les tabourets dans leur état initial si on le souhaite. La peinture est réalisée avec un morceau de papier essuie-tout ce qui évite d’utiliser d’avoir à nettoyer un pinceau.
Premiers essais de déco pour ce petit bricolage sans prétention mais qui fait pourtant son effet. Un bégonia Rex accompagné de souvenirs végétaux.
